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« LE CRI, LE TEXTE ET LA PULSION PHYSIQUE »

Descriptif :

Il n’est pas si facile de produire un cri libre de prime abord, un cri non retenu, suffisamment authentique pour qu’il trouve sa place naturelle dans la voix sans qu’il écorche la gorge. Il n’est pas question ici de contourner le cri par l’agencement savant du chant. Il s’agit bien du cri animal, du feulement rauque ou de l’imprévisible son qui peut venir du tréfonds de chacun/e.

Pourquoi s’en préoccuper et lui accorder la place d’une journée entière de stage ?

Parce qu’il peut être un préalable émotif à une parole plus simple, plus crue, plus directe.

À son extrême opposé : le texte articulé, l’expression d’une intelligence raisonnée.

Le but de leur mise en présence n’est pas de les faire s’affronter, mais que ces deux états d’expression tirent parti l’un de l’autre afin de donner davantage de souplesse à une communication orale ordinairement sévèrement catégorisée.

Le hurlement n’appartient pas qu’au loup et à la foule excitée. C’est également le vecteur de la jubilation, de la plainte, du plaisir, de la colère de l’individu … mais sans doute aussi, de nuances de sentiments plus subtiles et indicibles au sein desquelles les mots peuvent s’inscrire comme des blocs de roches portés un temps par la lave que vomit le volcan, avant de s’y dissoudre.

Note importante :

Dans le cadre d’un projet de film réalisé par Catherine Libert, réalisatrice, autour de ma démarche, il est possible que le stage se déroule sous l’œil de sa caméra ou tout du moins, sous le sien propre. Je considère, pour ma part, ce regard comme un enrichissement au contexte de la séance de travail et choisis de l’inclure totalement dans la proposition. 

Dans l’éventualité d’un filmage effectif, au-delà du seul repérage, une autorisation à signer sur place par les participants/es nous accordant le droit de les faire éventuellement figurer dans le montage à venir, sera nécessaire pour chaque personne désirant s’inscrire à cette journée.

Par avance, merci.

David Noir

Stage Scène Vivante - David Noir

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« MÉLANGE DES GENRES »

Descriptif :

Ce stage est proposé en lien avec la création de SCRAP au Générateur en mai prochain, projet conçu à partir de l’idée du collage, de l’échantillonnage, de la fragmentation et de la superposition des couleurs qui nous composent, par delà les classifications d’origines, de sexe ou de ce que l’on nomme souvent un peu facilement « personnalité ».

Le mélange des natures qui nous façonnent et les contradictions qui nous pétrissent en seront donc les fils directeurs.

En pratique, il s’agira d’abord d’improviser des « instants de vie » à partir de son identité propre et de ses souvenirs, mais aussi, en prenant appui sur des extraits de textes proposés, des discours, des morceaux de chansons entendus ou lus, puis de les échantillonner.

Ensuite, un peu comme avec les tons d’un nuancier, ces échantillons, ces extraits d’humanités, pourront être assemblés en de brèves performances. Une fois mis à jour un panel suffisamment étoffé d’identités singulières, elles pourront être réunies en un deuxième temps pour être confrontées les unes aux autres.

Cette journée est donc axée sur le surgissement d’humanités surprenantes, diverses et multiples, débarrassées de l’encadrement restrictif du « personnage » au profit d’incarnations plus personnelles.

David noir - Stage - Scène Vivante
David noir – Stage – Scène Vivante

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« IMPROVISER LIBREMENT »

Descriptif :

Il ne s’agit pas de se cantonner aux règles souvent bien trop rationnelles et conventionnelles du match d’impro. La poésie de chaque individu est ici la porte d’entrée privilégiée pour créer situations et incarnations, loin de toute notion, souvent paralysante, de compétition. Le but est tout autre. À partir de presque « rien » ; du simple fait d’être, de penser, d’observer, d’entendre, de réagir, la pratique de l’improvisation libre permet d’étendre son potentiel ludique à la globalité de sa créativité.

stage_Improviser librement 03b

C’est la faculté d’improviser qui fait l’acteur, même s’il ne s’en sert pas forcément directement pour interpréter un texte pré-écrit. L’environnement est fondamental pour ne pas se sentir bloqué aux portes de son inventivité qui parfois peut prendre l’apparence du « vide interstellaire » si on ne se sent pas en confiance ou que l’on butte sur la recherche de la fameuse idée qui nous sauverait. C’est justement en acceptant de ne faire appel à aucune idée que l’on se donne l’opportunité de sortir des sentiers battus par le rationalisme scénaristique de la, trop mise en avant, « histoire » à raconter. Pour l’acteur, il n’y a au contraire rien à raconter. Ce n’est pas la tâche qui lui revient. Il ne faut pas en faire un auteur ou, pire encore, un narrateur. Son unique travail est d’interpréter, de jouer avec ce qu’il a sous la main à l’instant T, sans rien anticiper ni prévoir. Tout le talent de l’acteur est contenu dans cette résistance à « fabriquer » pour se protéger de l’inconnu. C’est dire combien improviser, au sens de ressentir avec spontanéité l’instant qui passe, est le cœur même du processus du jeu, qu’il concerne le théâtre, le cinéma ou la performance. C’est à cette aptitude à être dans le dénuement d’artifice « malgré lui », que tient la qualité des émotions qu’il transmet.

Public concerné :

Ouvert à tous niveaux, ce stage propose aux participants/tes d’explorer et d’exprimer la plus large palette de jeu à leur disposition. Rien n’est contraint ni interdit dans l’improvisation. Les seules limites sont le respect de l’intégrité physique d’autrui et les bornes que l’on fixe à son imaginaire.

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Tanzanie-Photo David Noir

Photo David Noir

 

J’ai pris cette photo au début de mon séjour en Tanzanie en 2011, exactement sur le côté droit de la route ci-dessus qui nous menait d’Arusha au parc national du Serengeti. Il suffisait de tourner la tête pour le voir. Nous nous sommes arrêtés. C’était un moment unique et privilégié de le voir, indifférent à notre présence, dans toute la majesté de sa déambulation. C’est sans doute lui qui m’a laissé l’impression la plus forte de tous les animaux magnifiques que j’ai pu voir dans la réserve par la suite. Lui semblait en dehors, en marge, dans la parcelle ténue qui l’isolait, loin de la ville et pas encore prisonnier de la captivité au grand air. Dans cet espace et ce temps suspendu, il semblait libre. DN

 

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Nudité

Nudité, nudité chérie …

Les Puritains - David Noir - 1998Les Puritains – David Noir – 1998 – Photo Karine Lhémon

En 15 ans, la nudité s’est progressivement installée sur les scènes contemporaines.

Pour preuve que ce qui est devenu banal aujourd’hui ne l’était pas tant que ça à l’époque, il suffit de parcourir les articles, enthousiastes ou cyniques, qui accueillirent la création des « Puritains » de 1998 à 2000 (lire la presse des Puritains).

Pour autant, le corps nu est toujours loin de susciter un regard ordinaire. À commencer par celui que chacun/e porte sur le sien propre quand il s’agit de le dévoiler aux autres.

À l’éternelle défense maladroite et crispée jaillissant en guise de réaction sous la forme : « Mais pourquoi le faire ? Est-ce bien justifié ? Blablabla …», on est presque gêné pour la triste et maussade douleur qu’une telle parade exprime sur la liberté d’être.

La force intrinsèque, attractive et dérangeante, mais également infiniment apaisante, de la chair sans camouflage, est loin d’avoir fasciné son dernier spectateur.

Voir le stage proposé en lien avec la thématique

Articles en lien avec le sujet sur davidnoir.com :

LA NUDITÉ : UNE AFFAIRE D’ENFANCE
MON CON BAT
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Démarche

Être ou ne pas …

Se costumer, se déguiser, apparaître avec plaisir sous un masque, depuis que l’on n’est plus enfant, ça n’est pas si simple. Adulte, on hérite d’un masque social, c’est tout. Même pas sûr qu’on se le forge réellement soi-même. Bien sûr, on peut-être acteur, actrice, de métier ou par périodes, mais l’apparence de l’interprète est soumise à un contexte déterminé, une pièce, une mise en scène. Cette journée de stage propose de façonner la « créature » pour entrer dans une histoire et non l’inverse. S’inventer une identité de toutes pièces, c’est poser les bases d’une mythologie personnelle, non assujettie au diktat d’une œuvre, afin que le personnage devienne œuvre lui-même.  

Voir le stage proposé en lien avec la thématique

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Démarche

Scène Vivante

Cet article est paru sur le blog de davidnoir.com
 

Scène Vivante est une nouvelle branche de David Noir Productions, consacrée à la pédagogie. Le site propose stages, cours et ateliers dans l’esprit et la philosophie qui animent les pages de ce blog.

Pourquoi stages, cours et ateliers ?

Pour exprimer et mettre en formes ce besoin, cet imbroglio de mouvements qui nous anime incessamment.

Les ateliers sont donc des espaces physiques et temporels destinés à favoriser l’expression de ces/ses besoins sur une scène ; c’est-à-dire en présence des autres, devant les autres ou plutôt au milieu d’eux.

Comporte-t-ils des aspects thérapeutiques ?

Probablement oui ; tant mieux si c’est le cas et finalement, peu importe. Le pansement de ses blessures et de ses douleurs ne nuit pas à la création artistique, alors pourquoi le rejetterait-on au nom d’une supposée « pureté » de l’acte.

Les autres : partenaires et public.

Pourquoi cette nécessité d’avoir des témoins de son existence autres que son conjoint, sa famille, ses amis ?

Parce que l’unique bonne option du spectaculaire n’est pas le mensonge, mais la démonstration de ce qu’on est et ressent. Et, comme évoqué plus haut, il est indéniable, toute notion de morale mise à part, que le rapport social « classique », contraint au mensonge ou du moins, au non-dit.

Le spectaculaire dont il est question ici, n’est pas le diable décrit par Guy Debord dans « La société du spectacle ». Il est même tout le contraire. Loin d’être généré au profit du dévoiement de la communication entre les humains et des jeux de pouvoir, il est un besoin vital, intrinsèque à l’humain ; immanent : celui de se représenter, soi et les choses et êtres qui nous entourent pour mieux appréhender le monde et les mondes, ainsi modélisés.

Comment fonctionnent les stages ?

Selon le principe d’une communauté d’esprits, d’individus non choisis, non triés. Ils sont ouverts à quiconque veut y venir. Pas de nécessité d’être « acteurs » donc, pour y évoluer et s’y mettre en scène. On y joue spontanément et parfois de façon plus préconçue, avec toutes sortes de matériaux, à commencer bien sûr par soi-même, dans toutes sortes de situations. Les temps d’entraînement sont longs et collectifs, de façon à permettre une bonne immersion progressive à tout/e nouveau/elle venu/e et assurer un échauffement de longue haleine à toutes et tous, avant d’aborder exercices et interprétations.

Ce que vous n’y trouverez pas :
  • Un spectacle au sens traditionnel du terme, dans lequel rôles et partitions sont définitivement attribués.
  • Une méthode linéaire visant à faire de vous un acteur ou une actrice « bankable » sur le marché du casting. Mais rien ne l’empêche.

J’écris tout ça mais sachez que je n’ai rien à transmettre de l’ordre de ce qui se consomme. Je ne sais que réagir à la présence de l’autre ; parfois à son absence aussi.

On n’enseigne bien que ce que l’on ignore et découvre en le faisant.

Le reste est amoncellement morbide de culture hors de ce temps présent, qui lui seul compte aux yeux des vivants.

Les gens baisent, dorment, mangent et meurent ; quoi de plus naturel !

Ils travaillent, produisent de la pensée, des sentiments, des matériaux et jouent également.

À quoi jouent-ils ?

À ce stade, il ne faut pas confondre ambition et prétention. Car si certains/es s’amusent à inventer et mettre en oeuvre des concepts et des formes, une bonne majorité se contente de simuler … l’aisance, le bien être, la liberté, le développement intellectuel, les capacités créatrices et de travail … ce qui n’est pas « jouer », mais faire semblant.

Souvent confondues à dessein, ces deux notions ont pourtant entre elles une différence de taille, car « jouer à » n’est pas « jouer » tout court.

« Jouer » – dans un sens mature qui n’est pas celui des enfants, chez qui le jeu, comme chez le jeune animal, est destiné à socialiser et s’entraîner aux rapports de force et de désir – « Jouer » donc, pour un adulte, c’est produire et non, (se) raconter que l’on produit.

Mais produire quoi ?

Du sens et au mieux, son sens des choses et de la vie.

Autrement dit, sa vision du monde en paroles, mouvements, actions, sons, images, discours, échanges … l’énumération des outils à disposition de l’acte scénique est infinie et exponentielle.

Un axe fondamental : la nécessité d’être vrai pour produire de l’art qui en vaille la peine.

Être vrai ? Qu’est-ce donc ?

En premier lieu : mieux se connaître.

Ensuite, tâcher de trouver en soi le fil, qui une fois tendu comme une corde sensible, résonne des vibrations qui font notre élan vital pour nous-même et créent une image mentale de soi pour autrui..

Avant d’y parvenir, il faut le trouver intimement, le dépelotonner pour le défaire de ses nœuds, corps étrangers et entraves, puis finalement, le tendre afin qu’il sonne clairement et de manière aisément identifiable pour son hôte. La propre vérité de chacun/e est une onde. Il convient d’en déterminer et d’en isoler le « la ». Comme pour tout instrument, il faut enfin, s’accorder avant de jouer et connaître ses gammes. C’est à cela que l’aspect « training » d’un l’atelier sert.

Il est vrai, moins mathématiquement qu’en musique, mais néanmoins de manière efficiente, que l’individu scénique peut parvenir à force de travail et d’observation, à comprendre l’étendue de ses propres gammes et le registre de son chant.

Un des buts de ces stages est bien sûr de rendre clair à ses « acteurs », la nature  à la fois personnelle et générique, de leur propre outil.

« Personnelle » pour le développement de son identité, voire, de sa singularité ; « Générique » pour comprendre comment il est possible de s’accorder aux autres, avec les autres, sans y sacrifier son intégrité intellectuelle, émotionnelle et physique dont les éléments composent sa propre histoire.

Sa vérité n’étant chose valable que pour soi afin de ne pas être en guerre avec le monde entier dans la vie de tous les jours, il faut s’aliéner aux autres par l’échange. La diplomatie est une chose terrible pour l’ego car elle le contraint à la mise en réserve de sa vérité brute, au non dit et au mensonge par omission. « Ne me fait pas de mal et je ne t’en ferai pas » ; « Accepte-moi et je te considérerai ».

Jouer revient, pour un temps, à mettre de côté ce pacte tacite entre les humains, pour permettre à la part non socialisée de la personne de s’exprimer sous contrôle et dans un cadre qui le permet.

Par delà la douteuse compromission de la diplomatie quotidienne, il n’y a donc que le pardon, a priori et inconditionnel, qui n’engendre pas la guerre ou les effets pervers du commerce et du troc inhérent à la « vraie vie ». Mais une telle attitude ouverte engendre aussi fréquemment un effet collatéral dérangeant et possiblement nocif : la soumission à tous type d’autorités. Paradoxe de la non-violence, ce comportement n’est pas non plus compatible avec l’émergence de l’animal théâtral qui a aussi besoin pour se nourrir de l’énergie de nos haines et autres impulsions morbides. Besoin de tout ce qui fait l’humain, bon comme redoutable, exprimé, pourrait-on dire, in vitro.

De même l’amour, ce lien entre les êtres qui souffre d’être trop réfléchi pour bien être vécu, se doit de retrouver la « pureté » désintéressée qui propulse les états de coeur de l’enfance ; états qui dans les premières années de la vie, ne sont pas encore mus par un intérêt hypocritement exprimé. Les actes ne sont alors guidés que par les besoins. Aussi péremptoires, capricieux et parfois, cruels qu’ils nous paraissent en grandissant, ils vaudront toujours mieux que le calcul intéressé, forgé par la méfiance d’autrui et lié à nos existences par les peurs – en tous les cas, au moins sur un plateau.

Le plateau, la scène ou le simple espace de répétition est en effet, en définitive – il est bon de le garder en tête au cours du travail – le lieu du rapport social le moins dangereux du monde, où les enjeux sont virtuels et où il est le moins nécessaire d’avoir peur, une fois intégré que le regard de l’autre n’est pas une arme à feu.

Le seul amour qui vaille pour élever son art de jouer semble donc être un amour tout droit issu de l’enfance. Il est pur besoin et seul ce besoin est amour brut et originel. Ce n’est pas le cas  du désir, bien plus fluctuant et fugace, sur lequel il n’est pas sage d’étayer son expressivité. On trouve donc aussi fatalement, des choses déplaisantes dans le fatras de ce qui nous constitue et qu’il nous faut chercher à dire.  La scène ne doit pas se faire plus vertueuse que la vie.

Pour en savoir plus sur la démarche de Scène Vivante et de la compagnie L’Entreprise Noire,
téléchargez le dossier Action Culturelle
(1,41 Mo)
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David Noir - Stages- Scène Vivante

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Mélange des genres

Dialogues de dessins animé ou textes classiques, échanges issues des forums internet ou podcasts radios, tracts politiques, photographies, peintures, scènes de cinéma … tout ce qui constitue notre environnement culturel est mixé et broyé en un seul et même matériau de référence pour servir de support au travail et à la création spontanée.

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Stages

« S’INVENTER UNE IDENTITÉ »

Descriptif :

À partir de déguisements, de masques et d’accessoires divers, cette journée de stage propose à chacun/e d’élaborer une ou plusieurs identités marquantes en travaillant sur l’apparence, la voix et le comportement. Il s’agit d’aborder la notion de « personnage » sans les a priori du théâtre psychologique, mais en retrouvant une liberté venue de l’enfance. Se déguiser, apparaître et exister en tant que tel est à la fois simple et ardu. Rencontrer d’autres figures grimées et vivre avec elles des émotions lisibles pour un auditoire l’est d’autant plus.

 

David Noir _ Identité _ Stage_Scène Vivante

L’identité recouvre un concept plus riche et élaboré qu’un état ou qu’un tempérament. Outre une dénomination, une identité crédible nécessite un passé, un présent, une vision de l’avenir, mais aussi des goûts, une sexualité, des incertitudes, des espoirs et des regrets, des rancoeurs et des passions, des secrets et des ambitions.

Dans le contexte de la scène, comme dans la vie, tout ceci s’élabore obligatoirement à partir de soi et de son environnement. Cette journée de stage met notamment en œuvre une méthode simple et efficace pour y parvenir : la projection sonore mimétique. Ce procédé consiste à trouver l’inspiration corporelle par identification avec des sonorités humaines, mécaniques, non identifiées ou animales : un panel de sonorités diverses dans lequel puiser comme un enfant le fait, en régissant à son environnement immédiat.

À partir de sa confrontation aux questionnements, réactions et événements provoqués par son entourage, le personnage embryonnaire se développe, physiquement et psychologiquement. Par empathie naturelle, imitation et découverte de son milieu, sa forme se dessine et s’infléchit. Nous échafauderons ainsi en accéléré, le parcours de différents êtres qui, du timbre de la voix à l’apparence vestimentaire, vont s’affirmer jusqu’à ne faire qu’un avec leur hôte ou hôtesse.

Public concerné :

Ouvert à tous niveaux, ce stage requiert surtout un désir fort de découvrir, développer et tester son inventivité et les qualités de son expressivité sur autrui. En bref, « Apprendre à s’amuser » pour de bon !

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s_inventer une identite_SceneVivante_David Noir

Stage Scène Vivante - S'inventer une identité
Stage Scène Vivante – S’inventer une identité

 

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Nudité Stages

« JOUER NU(E) »

Descriptif :

La nudité en public a sur chacun/e de nous un fort pouvoir fantasmatique. Attrait irrépressible pour certains/es, elle est une hantise pour d’autres, quand ce n’est pas une phobie irrationnelle.
Qu’a donc de si puissant le dévoilement de nos corps aux yeux de soi-même, des autres et plus largement, dans l’inconscient collectif ?
Se mettre nu est pourtant le « costume » le plus familier que nous puissions revêtir. C’est qu’il y a derrière cet acte à l’apparente simplicité naturelle, un pouvoir caché. Celui d’affirmer une liberté désinvolte face à nos lois sociales. Se montrer nu est évidemment toujours transgressif, mais jouer dans cet appareil l’est plus encore, car ce faisant, nous disons alors bien plus que nous ne montrons. Se montrer nu est en soi une prise de parole.
La force indéniablement contenue dans cet acte est source d’immenses bénéfices pour le développement de soi et de joie intense pour l’esprit. Le but de ce stage est d’appréhender la nudité comme un outil scénique performant.

David Noir _ Identité _ Stage_Scène Vivante

La nudité favorise la vérité profonde et la sincérité, aussi bien que l’amusement léger. Elle est le miroir de ce que nous sommes.
Existe-t-il une différence de genre au-delà de la physionomie et des conventions sociales ? Peut-on vivre nu dans sa tête, sous la peau ?
Comment conserver la vigueur de ce qui a été trouvé là, au sein de ses rapports quotidien ? En quoi la nudité psychique donne confiance au corps rhabillé ?

Public concerné :

Tout interprète désirant efficacement se sentir libre en scène et plus largement, toute personne inquiète, simplement intriguée ou d’ores et déjà fascinée par cet incomparable média.

Télécharger le programme du stage

David Noir - Stage "Jouer nu/e"

Les innocents - David Noir - Cie La vie est courte - 2003
Les innocents – David Noir – Cie La vie est courte – 2003
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Ateliers Stages

Atelier « flash »

Descriptif :

Un atelier « flash » est un peu comme une pochette surprise.

On s’inscrit, on vient, on se lance. L’improvisation collective est libre. Quelques supports sont lancés à la volée de temps à autres, images, bribes de textes, sons et situations suggérées … Il s’agit de s’en saisir pour faire évoluer instinctivement son jeu et son état au sein de la mêlée. Les thématiques utilisées sont découvertes au dernier moment.

Ces ateliers ont une histoire. Ils sont à l’origine, le fruit d’un petit groupe de passionné/es d’interprétation qui, de 2006 à 2013, ont accepté de me suivre dans mes recherches et ont donné son identité à cette forme de pratique et d’entraînement.

Les mots d’ordre qui se sont naturellement imposés ont été l’écoute, l’observation, l’ouverture, l’imagination, l’investissement, le goût de la tentative sans crainte du jugement. De « jugement », nous avons toujours tenté qu’il y en ait le moins possible afin de permettre aux qualités les plus infimes de trouver leur chemin jusqu’à l’expression la plus libre.

« Libre » fut et reste encore évidemment un mot clef, car même si nous ne parviendrons jamais complètement à nous évader des carcans psychiques et comportementaux acquis par imposition durant l’enfance, c’est la quête de cette utopie qui donne l’énergie d’assumer son image et sa pensée telle que nous l’entendons, une fois devenu/es adultes.

Plus d’infos sur les ateliers

Note : Une tenue souple est requise pour la pratique des ateliers comme des stages