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Stage Scène Vivante | "Iconicum" | Visuel © David Noir

Iconicum

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Stage Scène Vivante | "Iconicum" | Flyer © David Noir
Stage Scène Vivante | "Iconicum" | Flyer © David Noir

PERFORMANCE - SESSION D'IMPROVISATION GUIDÉE RÉALISÉE EN PUBLIC

Une bonne occasion de se voir en peinture

Formation Scène Vivante | David Noir | Cours, stages, coaching | Théâtre | Méthode d'improvisation | Performance | Prise de parole en public | Visuel © David Noir

Descriptif

Iconicum signifie en latin « fait d’après nature ».

Il s’agit d’improviser à partir de compositions reconstituées peu à peu en direct et organisées d’après des tableaux de maîtres ou des photographies de groupes humains prises à travers l’Histoire.

Pour ce faire, les vastes murs écrans du Générateur accueillent :

  • d’un côté les reproductions de toiles ou images dans lesquelles les participants s’inscrivent en calquant leurs postures sur celles adoptées par les personnages des représentations
  • de l’autre, sur le mur leur faisant face, leurs superpositions, grandeur nature, filmées et projetées, servant de miroir au groupe qui ainsi, devient lui-même son propre public.

Une première partie, plus individuelle ou par petit groupes, permet à chacun.e de se familiariser avec le fait de s’inclure dans une image projetée.

Ensuite, mis en musique, des tableaux de plus en plus élaborés se forment puis s’animent, se font, se défont à partir de l’image de départ, selon l’inspiration des improvisateur.trices. Peu à peu, ils dérivent vers d’autres compositions éloignées de la source et ouvrent ainsi sur d’amples périodes d’improvisation plusieurs fois renouvelées.

Les corps, à l’instar de ceux des représentations picturales peuvent se dénuder ou rester vêtus. Les voix prennent place sous forme de sonorités, chants ou paroles. Les individus restent grégaires ou s’isolent. D’autres personnages naissent de ces matrices initialement figées venues de l’histoire.

Façonné par les participant.es et guidé par un minimum de commentaires, un travail d’orchestre en immersion commence alors et se déploie en scènes, actions et performances interagissant naturellement entre elles.

Bien qu’encouragée, la nudité n’est pas obligatoire durant ce stage et toutes les strates du corps dévoilé sont permises selon les sensations de chacun.es. Il ne s’agit pas en effet à proprement parlé ici d’un travail dédié au nu.

Cependant du fait du style des œuvres choisies pour servir de support à l’imagination des partcipant.es, souvent épique et mettant en scène la nudité, il est aisé de comprendre que les corps seront d’autant plus expressifs qu’ils se rapprocheront par mimétisme des originaux proposés en références.

Idem concernant l’exhibition ou les démonstrations érotiques ou sexuelles. Elles ne sont en rien taboues ni interdites, dès lors qu’elles s’expriment dans le respect et le consentement d’autrui et que l’improvisation amène les acteurs et actrices à s’engager dans ce processus. La violence physique, en revanche, ne peut en aucun cas être admise.

C’est le magnifique et vaste cadre du Générateur, lieu dédié à l’art contemporain et à la performance situé à Gentilly, au sud de Paris, qui accueillera ce stage.

Tous nos remerciements à Anne Dreyfus, sa directrice, qui comme à l’accoutumée, par son ouverture d’esprit et son intérêt pour l’expérience artistique, permet et favorise cette journée de recherche et de travail dans son espace.

Quelques exemples d’œuvres qui seront utilisées pour générer des mises en cènes spontanées d’inspiration picturale :

La liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix

L’enlèvement des Sabines de Jacques Louis David

Le Printemps de Sandro Botticelli

Déroulement

  • Échauffement (18h -19h hors public)
  • Reproduire le geste
  • Inscrire le corps dans une composition
  • Histoire et actualité
  • Improvisation à partir de l’image
  • Théâtralité des groupes humains
  • Mythologies inventées
  • Se projeter dans l’Histoire
  • Interagir avec sa propre image

Le décor psychique d’Iconicum génère, à partir de l’iconographie riche et évocatrice de la peinture classique et romantique et du soutien constant d’œuvres musicales au souffle puissant, un espace favorisant l’émergence de sentiments universels. On s’amuse et l’on s’émeut tour à tour du « grandiose » de l’espèce humaine, parfois s’abîmant dans le dérisoire, parfois éclatant dans un déchaînement sans limite. Captations photographiques et vidéos couvrent aussi bien l’ensemble de l’évènement que ses détails, en un incessant reportage simultanément diffusé. Ce mouvement global est de temps à autre guidé par des indications susurrées à chacun ou lancées à la cantonade.

Progressivement, sans même que l’on s’en aperçoive, le jeu offre une succession de situations immédiates, concrètes et stimulantes pour l’imaginaire qui prennent place en un tableau dans lequel, sans éprouver de sentiment de menace, il sera aisé au spectateur de se promener simplement, à distance de regard ou physiquement, en se laissant à son tour happer par l’attraction du processus en cours.

Note importante sur le droit à l’image : La participation à la session implique d’accepter d’être filmé.e et photographié.e. Une autorisation signée accordant le droit de diffuser les images de la prestation en direct et éventuellement dans un montage à venir sera nécessaire pour chaque personne désirant s’inscrire.

En savoir plus sur les ateliers préparatoires

Outre les outils traditionnellement mis en œuvre dans la pratique du théâtre : écoute, regard, ressenti des émotions, la méthode utilisée à cette occasion, afin de permettre aux participants à Iconicum de mieux appréhender la performance à venir en public, vise à familiariser chacun avec toute la latitude de liberté octroyée lors d’une «improvisation libre».

Rien n’est contraint ni interdit dans ce type d’improvisation. Les seules limites sont le respect de l’intégrité physique d’autrui et les bornes que l’on fixe à son imaginaire. Il n’est aucunement question de se cantonner aux règles parfois conventionnelles et à l’esprit de compétition du «match d’impro» s’avérant souvent paralysants pour les plus « timides ». Dans le cas présent, on se libère progressivement en se laissant peu à peu inspirer par l’environnement visuel, musical et naturellement humain, mis en place. On va à la recherche intime de sa propre expression avec calme et douceur ; ce qui n’empêche pas de plonger profondément en soi avec exigence et de donner corps au dehors à son univers propre le plus personnel. La poésie de chaque individu est la porte d’entrée privilégiée pour créer situations et incarnations. À partir de presque «rien» ; du simple fait d’être, de penser, d’observer, d’entendre, de réagir, cette pratique permet d’étendre son potentiel ludique à la globalité d’une création collective. Les techniques mises en oeuvre sont abordables par toutes et tous quel que soit le niveau de connaissance des arts de la scène. Le groupe apprend à se connaître au cours d’un échauffement simple, basé uniquement sur le mouvement et les sensations du corps, avant d’entamer un travail de plus en plus en profondeur, faisant appel au flux de ses envies et à sa réactivité aux actions, humeurs et postures naissant alentour.

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Ils apportent les clefs de la notion de jeu.

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David Noir, performeur, acteur, auteur, metteur en scène, chanteur, plasticien, vidéaste, bricoleur sonore, enseignant... trimbale sa nudité polymorphe et son enfance costumée sous le regard et aux oreilles de qui veut voir et entendre.

Cet article a 3 commentaires

  1. Pierre

    Merci à David et au Générateur d’avoir permis ce stage intense en jeu, en lâcher prise et surtout en émotions. Rare sont les espaces offrant une telle opportunité d’expression, et chacun a pu la saisir à sa façon. C’est une expérience dont je me souviendrai et que je réitérerai avec grand plaisir.

    J’ai toutefois une question : tu disais que le plateau est l’endroit le plus sûr qui soit et qu’on n’y prend aucun risque, ce que je conçois, mais quid de la violence entre acteurs ? Lorsque par exemple le jeu emmène vers le toucher et la sexualité, comment peut-on être certain de ne pas dépasser les limites du consentement de l’autre ?

    1. Didier Julius

      Je partage complètement ce ressenti du stage et je m’étais déjà posé cette question il y a un certain temps, sur le risque, la limite, la violence non consentie…. Et quand David dit que le plateau est un endroit sûr, ça va un peu à l’encontre de ce qu’on entend habituellement (la « prise de risque ») ou ce que l’on peut ressentir personnellement (la peur du vide , de soi, du regard de l’autre, du ridicule ou je ne sais quoi…). Mais dans les 2 cas, il s’agit bien d’une fiction et/ou d’une perception et pas d’un risque réel (violence physique notamment).
      J’ai bien l’impression que ce plateau, d’après mon expérience modeste d' »explorateur amateur » de cet espace , est le lieu de la responsabilité et de l’écoute. Tous/toutes dans le même bain. Tous/toutes à s’écouter et à regarder les autres. Tous/toutes à être regardés. Et si une action qui dépasse le consentement est tentée, il est beaucoup plus simple qu’ailleurs de dire « non » et/ou tout simplement d’en sortir puisqu’il s’agit d’un espace défini avec son fonctionnent propre. Un pas de côté et « hop », c’est fini. Ce qui n’est pas le cas en cas de violence ou tentative de violence dans des lieux de la « vie quotidienne ». Le métro, le travail où le « pas de côté » est parfois impossible….
      Si le monde « réel » fonctionnait comme un plateau on vivrait mieux peut être, mais c’est une autre histoire 🙂

      1. Viviane

        Oui, oui , merci à Anne de nous avoir permis de jouer dans ce magnifique espace et à David d’avoir mis en place un incroyable dispositif qui au-delà de solliciter notre imaginaire a su si bien mettre en valeur nos gestes, postures et tableaux créés collectivement.
        Tout en étant acteurs et très concentrés nous sommes aussi surpris et émerveillés par ce qui se joue.
        C’est dans ce cadre extrêmement riche que nous avons la grande liberté d’expérimenter et de créer individuellement et en groupe.
        Notamment, celle de jouer plus ou moins dénudé, c’est ce que nous faisons au fil des improvisations, simultanément et chacun évoluant selon son envie, possibilité et inspiration.
        Ce que j’éprouve, c’est que la nudité, la sienne ou celle des autres, crée une intimité inhabituelle et donne une dimension différente au jeu. C’est certainement plus engageant pour tous et nécessite une attention d’autant plus grande à la bienveillance, au respect de soi et des autres. Je partage tout à fait ce qu’exprime Didier : le risque est bien plus dans l’idée que l’on s’en fait.
        Ce que j’ai pu observer pour ma part, et peu importe la tenue, c’est l’immédiate confiance et complicité dans le jeu que l’on éprouve avec certains(es), avec d’autres la nécessité de s’apprivoiser ou parfois l’évitement, et tout ça c’est un peu comme dans la vraie vie 😉
        Que nous soyons habitués ou nouveaux participants des stages de David, il y a presque toujours des sensations fortes, découvertes, questionnements ou prises de conscience, un vrai bouillonnement sensoriel et intellectuel et l’attente d’une prochaine proposition.

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